Architecte : complétez votre retraite avec un PER

Comme de nombreuses professions libérales, les architectes dépendent de la CIPAV pour leur retraite de base (un système par points) et pour leur retraite complémentaire. Lorsqu’ils sont salariés, les architectes relèvent du régime général. Dans les deux cas, leur revenu va baisser au moment de la liquidation de la retraite. Pour éviter cette baisse, ils ont la possibilité de souscrire un contrat de prévoyance retraite.

Les avantages du PER pour les architectes

Le PER créée par la loi PACTE de 2019 est plus attractif que le PERP, le PERCO et que le Madelin. En effet, de nombreux épargnants ne souscrivaient pas ces contrats, car la sortie en rente était obligatoire. Dans le cadre du PER, le bénéficiaire peut choisir de percevoir un capital plutôt qu’une rente ou un mixte rente-capital.

De plus, bloquer son épargne jusqu’à la retraite a un caractère dissuasif. C’est pourquoi, un motif de déblocage anticipé, l’achat de la résidence principale, a été ajouté aux motifs habituels, comme les situations de surendettement ou une invalidité.

Enfin, gérer un investissement à long terme et choisir les supports se révèlent complexes pour les néophytes. Aussi, sauf volonté contraire de l’épargnant, la gestion pilotée est la règle dans le cadre du PER. Le placement va devenir de plus en plus sécurisé à l’approche du départ à la retraite. Les fonds en euros présentant moins de risque vont ainsi être privilégiés.

La souscription du PER par les architectes

L’architecte peut souscrire un PER individuel ou un PER collectif pour l’ensemble des collaborateurs de son cabinet. En plus des versements effectués par le cabinet, chaque collaborateur va pouvoir effectuer des versements volontaires. Le PER présentant plusieurs volets, il va suivre l’architecte tout au long de sa carrière. Il peut ainsi être conservé par un libéral devenant salarié.
De plus, si un ancien contrat de prévoyance retraite est en cours, l’architecte peut décider de le conserver ou de le transférer vers le PER.

L’intérêt fiscal du PER pour les architectes

Que l’architecte soit salarié ou exerce en tant que libéral, les versements effectués sur le PER sont déductibles, avec un plafonnement. Un avantage fiscal est également prévu pour une société d’architectes souscrivant un PER collectif. En effet, elle va déduire les sommes versées de son bénéfice imposable.

Pour les architectes libéraux, ce plafonnement est égal à 10 % des bénéfices imposables de l’année en cours majorés de 15 % de leur bénéfice compris entre le PASS et huit fois le PASS, le plafond annuel de la sécurité sociale. La déduction peut ainsi aller jusqu’à 76101,60 €.

Que ce soit pour souscrire un PER individuel ou un PER obligatoire pour l’ensemble des salariés du cabinet, l’architecte a intérêt à faire appel à un courtier spécialisé. tel qu’Evassure. Celui-ci va, en effet, effectuer un audit de la situation, afin de bien cerner les besoins du professionnel et va interroger le marché, afin de trouver le meilleur contrat.

Obtenez votre étude retraite avec Evassure, courtier spécialiste en protection sociale et retraite des TNS :

A voir aussi :